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Vous avez besoin d’un sociologue ou d’un urbaniste ? Mieux encore, des deux à la fois ? Vous êtes au bon endroit.
Je m’appelle Laurent Fouillé, je suis sociologue et urbaniste. Je suis né et j’ai grandi à Lorient, j’ai fait mes études à Rennes, j’ai aussi habité à Dol de Bretagne, puis à Nantes, avant de m’installer à Orléans.
Docteur en Sociologie, j’ai bifurqué de l’Université pour agir sur la ville en tant qu’urbaniste à Orléans. Je me lance à présent en indépendant pour travailler sur différents territoires et exprimer une expertise libre de toute appartenance institutionnelle. Je souhaite exprimer des points de vue moins conventionnels et expérimenter des interventions nouvelles. On entend souvent dire que l’imagination est en panne, de mon de vue, l’autocensure empêche de nombreuses idées d’être formulées et entendues.
Je pratique l’observation participante, l’analyse de controverse socio-technique, la cartographie (géographique ou pas), les questionnaires, les entretiens, les reportages photo, l’analyse documentaire, l’animation d’ateliers de participation, de réunions publiques, de formations… Je suis à votre écoute pour construire sur mesure le dispositif d’étude adapté à votre besoin.
Si votre sujet concerne les mobilités, l’énergie, l’environnement, c’est encore mieux. En effet, depuis plus de 15 ans, j’étudie comment les êtres humains se déplacent et les territoires qu’ils parcourent et façonnent. La sobriété énergétique est au cœur de mes réflexions et on dirait bien que ce sujet soit revenu tardivement sur le dessus de la pile médiatique (The End of Cheap Oil date pourtant de 1998).

Par conséquent, si vous cherchez à vraiment réduire la dépendance à l’automobile, alors j’ai envie de vous rencontrer. Je pense pouvoir vous aider à faire sortir votre territoire du tout automobile. De nombreuses actions ont été menées, mais nous allons devoir changer de braquet et généraliser des dispositifs pensés jusqu’ici comme des exceptions plus que des règles. Si vous êtes prêt à oser, à faire preuve d’un grand volontarisme en la matière, alors j’ai des solutions pour vous.
Pour cela, en tant que déMobiliste, je propose d’explorer différentes approches :
- concevoir un plan de démobilité à l’échelle de votre territoire, il s’agira d’imaginer une image finale de la ville lorsque les voitures auront été remises à leur place. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de s’épuiser à négocier rue par rue, pour supprimer des places de stationnement l’une après l’autre. Il est possible d’imaginer votre ville avec des mobilités entièrement durables, parce que considérablement réduites.
- expérimenter des plans locaux de démobilité construits avec les habitants d’un quartier ou d’une résidence, il s’agit d’apporter soutien et méthode à un collectif d’habitants qui s’engagent dans une démarche sans- ou moins-voiture, une sorte de challenge/programme de démobilité. L’objectif est que la politique municipale ne se fasse pas contre, mais avec les habitants et ainsi passer des réunions publiques défensives à des projets soutenus et portés par la population.
- tester ou reproduire toutes les actions collectives de sobriété dans la mobilité, ce qui passe souvent par des actions en faveur de la proximité (outil ville des proximités, projet Laboratoire des Proximités…). Au cas par cas, toutes sortes d’interventions peuvent inclure une réponse démobile (quartier innovant, concertation sur un plan de circulation, projet de piétonisation, Plan de Mobilité (simplifié ou non), PLUi, SCoT, ZAC, ORT, Petite Ville de Demain, Action Coeur de Ville et j’en oublie). En effet, ce qui importe c’est l’angle de vue qui place la sobriété au premier plan de l’action.
Au XXe siècle les villes, les sociétés et les individus se sont adaptés aux voitures, mais le temps est venu de réduire leur nombre et leur usage, c’est une opportunité de rendre nos villes durablement vivables et je serais honoré d’y contribuer, car j’ai été formé pour cela.
Ce n’est pas les infrastructures ou les véhicules qu’il faut changer, mais l’organisation sociale et les modes de vie : à nous d’inventer la vie qui va sans (inversion d’un slogan publicitaire). Pour cela, nous devons rediscuter nos conventions et vivre comme si nous étions déjà libres (David Graeber). La chance qui est la nôtre : le comportement humain est bien plus souple que l’environnement construit et nous disposons de marges d’ajustements colossales. Comme il est plus simple de ne pas se déplacer que d’inventer des voitures volantes autonomes, nous devrions y parvenir sans difficulté. Qui peut le plus peut le moins, en théorie.
Je serais ravi d’en discuter avec vous, alors n’hésitez pas à me contacter.
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